Attentats à Bruxelles : mon itw sur i24News

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Attentats à Bruxelles :

En tant que co-président de la Commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes, j’ai été interviewé par Paul Amar mardi 22 mars sur i24News, en compagnie d’Olivier Rafowicz, colonel de réserve de Tsahal.

Lien pour voir la vidéo : http://www.i24news.tv/fr/actu/international/107080-160322-il-faut-un-changement-radical-d-etat-d-esprit-des-politiques-rafowicz 


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André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

Le financement des lieux de culte

Intervention André REICHARDT  debat lieux de culte

Je suis intervenu au Sénat dans le débat sur les « collectivités territoriales et le financement des lieux de culte».

J’ai relevé avec satisfaction que, dans son rapport introductif au débat, la Délégation aux collectivités territoriales a constaté que le statut local des cultes en Alsace Moselle apparaît aujourd’hui comme une condition essentielle du « Vivre ensemble » dans ces territoires. Il a jugé indispensable que cette législation spécifique soit scrupuleusement respectée et maintenue et notamment l’enseignement religieux qui contribue à l’enracinement des valeurs de tolérance et de respect d’autrui que l’on trouve dans ces territoires.
A l’instar des plus hautes autorités des cultes statutaires, il a indiqué « qu’il n’est pire danger dans le contexte actuel que l’inculture religieuse et la relégation de la religion dans la sphère privée ».
J’ai aussi exprimé mon plein accord avec le constat fait par la Délégation aux Collectivités territoriales de l’opacité de la provenance des fonds lors de la construction d’édifices cultuels, principalement des mosquées.
J’ai approuvé la recommandation visant à obliger tout maitre d’ouvrage à présenter un plan de financement certifié par un commissaire aux comptes lors de la construction d’un édifice cultuel.
J’ai enfin demandé à nouveau que les financements des lieux de culte par les Etats étrangers transitent par la Fondation pour les Œuvres de l’Islam de France (FOIF), dont le fonctionnement doit cependant être amélioré.

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

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Pour revoir mon intervention en vidéo : http://videos.senat.fr/video/videos/2015/video28873.html

 

 

Réseaux djihadistes : pour revoir en vidéo mon intervention au Sénat

Je suis intervenu intervenu le 12 mai au soir pour présenter, au nom de l’UMP, le rapport de la Commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe.

J’ai notamment indiqué que « notre pays n’a pris la mesure de l’ampleur du phénomène que trop tardivement. Alors que d’autres pays européens ont quelques années d’avance, en France, le plan « anti-djihad » ne date que du printemps 2014. Nous ne rattraperons pas le temps perdu, mais il importe de donner tout autant un signal fort que des moyens d’actions importants aux différents acteurs de la lutte anti-terroriste. La Commission d’enquête sénatoriale qui a été officiellement créée au début du mois d’octobre de l’année dernière, a proposé, à l’issue de 6 mois d’intense travail, de nombreuses pistes de réflexions à travers 110 propositions. Il nous a semblé fondamental, avec nos collègues de l’UDI, d’aborder la question – en annexe du rapport, puisque la commission d’enquête n’a pas voulu la reprendre à son compte – de la représentativité de la communauté musulmane en France. Les djihadistes ne revendiquent ni des origines chrétiennes, ni des origines bouddhistes mais se réfèrent bien à l’islam. Le Conseil Français du Culte Musulman ne semble plus remplir cette mission de représentativité et il nous paraît important qu’une réforme de l’organisation de ce Conseil puisse être menée, afin que l’Etat ait le ou les bons interlocuteurs pour ces questions. Nous souhaiterions également qui puisse être ouvert le débat sur la mise en place de statistiques ethniques, qui sans stigmatisation, doit permettre une meilleure connaissance de notre population et adapter, par exemple, le nombre d’aumôniers musulmans dans nos prisons. En tant que Sénateur alsacien, j’ai l’exemple du régime concordataire, qui permet de bien connaître les communautés et qui facilite leurs cohabitations. La mise en place de statistiques ethniques ne me pose donc pas de souci. Il nous faut aujourd’hui engager une vraie réflexion de fond sur notre arsenal juridique et judiciaire, de l’adapter et le compléter. Le Gouvernement a certes déjà initié cette réflexion, mais il s’agit d’aller plus loin, de façon globale et surtout cohérente. A cet égard, les 110 recommandations faites par la commission d’enquête constituent assurément d’excellentes pistes d’actions. Cette richesse de propositions peut aussi conférer à ce travail la cohérence horizontale nécessaire et qui fait défaut aujourd’hui. Nous sommes aujourd’hui au pied du mur parce que trop longtemps le problème du terrorisme islamique a été mésestimé, et parce que celui-ci n’est pas prêt de disparaître, l’urgence est déclarée et nous sommes condamnés à y répondre vite, de façon efficace et dans la durée. »

En réponse, le Ministre de l’Intérieur, Bernard CAZENEUVE, m’a indiqué qu’il approuvait les conclusions de ce rapport dont certaines ont déjà été mises en œuvre. D’autres le seront prochainement.

Il a notamment souligné qu’un travail allait démarrer prochainement concernant les éventuelles modifications à apporter à le représentation de la communauté musulmane en France.

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

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Pour voir mon intervention en vidéo :

Reseaux djihadistes debat seance 12-05-15

 

110 propositions pour lutter contre le terrorisme : mon interview sur Alsace 20

Reichardt itw Alsace20 djihadistes

110 propositions pour lutter contre le terrorisme : retrouvez mon interview sur Alsace 20, dans le cadre de la présentation du rapport de la Commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe.


par Alsace20

L’apprentissage en perte de vitesse : mon intervention dans « 24H Sénat »

André Reichardt 24H Sénat 16-07-14Dans son allocution du 14 juillet, le président de la République François HOLLANDE a annoncé qu’il présiderait à la rentrée une réunion pour « lever tous les obstacles » à l’apprentissage.

Ardent défenseur de l’apprentissage, j’ai été invité mercredi sur le plateau de la chaîne de télévision Public Sénat, afin de donner mon point de vue sur la situation actuelle de l’apprentissage en France.

J’ai fait état de ses grandes inquiétudes concernant l’évolution catastrophique que connaît le nombre de contrats d’apprentissage depuis la rentrée dernière. J’ai cité l’exemple de l’Alsace, où les chiffres sont pourtant bien meilleurs qu’au niveau national en raison de l’attachement de l’Alsace à ce mode de formation, mais où les nouveaux contrats d’apprentissage sont tout de même en retrait de -8,1% entre 2012 et 2013 (-9,4% au niveau national et -14% depuis janvier 2014!).

Selon moi, « cette baisse de l’apprentissage n’est pas le fruit du hasard ». Elle est le résultat de mesures inappropriées et de trop nombreuses incertitudes.

« La principale cause de cette baisse est la modification du régime des primes aux employeurs. Le Gouvernement a décidé la suppression de l’indemnité compensatrice forfaitaire (ICF) de manière dégressive à compter de 2014 et la création d’une prime à l’apprentissage pour les entreprises de 10 salariés et moins, et pour un an seulement. Or la moitié des entreprises alsaciennes qui accueillent des apprentis ont plus de 10 salariés… Les conséquences sont donc désastreuses ; les campagnes de recrutement pour la rentrée prochaine sont très difficiles.

Au 1er janvier 2014, le budget national alloué à l’apprentissage a été ainsi réduit de 20%, passant de 2,8 à 2,3 milliard d’euros. »

A maintes reprises, j’avais alerté le gouvernement sur la réduction drastique des moyens affectés par l’Etat à l’apprentissage. « Il est trop simple de tout déléguer aux régions, qui n’ont pas les moyens financiers de se substituer à l’Etat ! »

L’aide « supplémentaire » de 200 millions d’euros, annoncée par le Premier ministre lors de la conférence sociale des 7 et 8 juillet, ne peut être satisfaisante puisqu’elle ne comble que partiellement la suppression des 500 millions d’euros d’aides décidée l’année dernière !

« Enfin, un autre frein au développement de l’apprentissage réside en une certaine forme de concurrence avec les emplois d’avenir. Ceux-ci sont pourtant très différents : l’apprentissage est une voie de formation initiale, or les contrats aidés sont des outils pour le traitement social du chômage. Le premier donne une qualification professionnelle, alors que le second donne certes un emploi mais payé par l’Etat et à durée déterminée. Il est donc évident que l’apprentissage est éminemment plus utile. Mais la concurrence est bien là : à titre d’exemple, nous constatons une baisse de plus de 56% des effectifs d’apprentis en CAP Petite Enfance à Strasbourg et Sélestat, or près d’une centaine d’emplois d’avenir ont été signés en Alsace dans le secteur de l’assistance auprès d’enfants ».

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

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Pour voir la vidéo de l’émission:

Question au gouvernement sur l’accès des artisans au CICE

artisanat_logoJ’interroge le Ministre de l’Economie sur l’accès des entreprises artisanales sans salariés au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui pour le moment en sont exclues.

Nous devons soutenir ce secteur de l’Artisanat, qui est fondamental pour le tissu économique de notre pays. Je demande donc au Ministre s’il va étendre à ces entreprises, qui sont aussi des acteurs économiques importants, le bénéfice du CICE ou de tout autre dispositif. Et quelles mesures il compte prendre pour compenser cette inégalité de traitement.


André Reichardt, Sénateur du Bas-Rhin : Accès… par Groupeumpsenat

Menace sur les lycées strasbourgeois : ma question d’actualité au Ministre de l’Intérieur Manuel VALLS

QO André Reichardt Cybermenace

Ma question s’adresse à Monsieur Manuel VALLS, Ministre de l’Intérieur.

Monsieur le Ministre,

Il y a quelques jours à peine, dans le cadre des questions cribles sur le terrorisme, je vous interrogeais sur les mesures à prendre pour tenter de contrôler les flux internet et les réseaux sociaux.

À Strasbourg, nous venons d’être rattrapés par cette dangereuse réalité. Les lycées sont en effet l’objet d’une menace proférée depuis un cybercafé de la cité. Le soir du 14 mai dernier, un internaute anonyme a publié un long message intitulé « Tout s’arrête bientôt » sur le forum d’un site web dans lequel il annonce son intention de commettre un massacre dans un établissement scolaire à l’aide du semi-automatique de son oncle.
Si le dispositif de sécurisation des établissements scolaires concernés s’est heureusement mis en place rapidement et il en convient d’en remercier notamment M. le Préfet du département, M. le Procureur de la République et les forces de police et de gendarmerie concernés, il est clair que la menace ne doit pas être considérée comme évacuée et que plusieurs questions se posent à cet égard.

En premier lieu, même s’il ne faut surtout pas en rajouter dans de telles circonstances, il est indispensable de rassurer la population alsacienne, et tout particulièrement les parents et les élèves des établissements scolaires concernés, quant à la sortie prochaine de cette situation de crise. À ce jour, deux pistes ont d’ores et déjà été exploitées par les enquêteurs, mais les personnes incriminées ont été mises hors de cause. Sans mettre en cause la nécessaire confidentialité de l’enquête, pouvez-vous nous donner, M. le Ministre, quelques informations à cet égard ?

Ensuite, plus de 500 policiers et gendarmes sont mobilisés au quotidien pour sécuriser les établissements menacés. Ce sont bien entendu autant d’effectifs qui manquent sur d’autres champs auxquels ils sont normalement affectés… Comment ces absences sont-elles compensées ?

Les cybercafés, comme les cartes prépayées, constituent une zone de totale liberté, qui permet dès lors tous les abus, dont celui-ci. N’y a-t-il pas lieu, M. le Ministre, de renforcer les outils de veille électronique, notamment dans ces cybercafés, voire d’instaurer une obligation d’identification des usagers de ces lieux et outils ? Et pour être encore plus efficace dans le contrôle des flux internet, ne faut-il pas doter nos services de police judiciaire et du renseignement de moyens humains supplémentaires particulièrement formés et aguerris au contrôle des nouveaux moyens de communication ?

Telles sont, M. le Ministre, les questions que m’inspire cet événement survenu dans mon département et auxquelles je vous remercie de bien vouloir répondre.

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin