Brigade Franco-Allemande : la réponse du ministre de la Défense

Brigade franco-allemandeLe Ministre de la Défense Jean-Yves LE DRIAN a répondu à mon courrier sur le devenir du 110e régiment d’infanterie (RI)  implanté à Donaueschingen.

Il m’a malheureusement confirmé la dissolution de cette unité de la  brigade franco-allemande (BFA), dans  le  cadre  global  d’une  réduction  des  emplois dans  les  secteurs  de  la  défense  et  de  la  sécurité nationale.  Un  dispositif  d’accompagnement social adapté sera mis en place.

Il a en outre pris la décision d’intégrer à la BFA, en lieu et place du 110e RI, le 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg, un régiment prestigieux disposant «de capacités d’action  supérieures qui renforcent  l’efficacité opérationnelle de la BFA».

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

Lettre d’information du mois d’octobre 2013

Madame, Monsieur,

J’ai le plaisir de vous adresser une nouvelle édition de ma lettre d’information électronique qui porte sur mes activités parlementaires à la Haute Assemblée pour le mois d’Octobre 2013.

Vous y trouverez l’essentiel de mes interventions et de mes questions au gouvernement, sur les sujets suivants : détachement des travailleurs ; urbanisme (Loi ALUR) ; Brigade Franco-allemande ; égalité hommes-femmes ; création du titre d’artisan restaurateur ; modernisation de l’action publique territoriale ;

Vous pouvez ouvrir et consulter cette lettre d’information en cliquant sur l’image ci-dessous, ou télécharger le document au format PDF :

 Newsletter electronique octobre 2013

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Pour suivre mon actualité, vous pouvez aussi visiter mon site internet : www.andrereichardt.com, ainsi que mon profil Facebook : André REICHARDT.

Vous pouvez aussi suivre mes interventions en vidéo : http://www.andrereichardt.com/category/video/

En vous souhaitant une bonne lecture, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.

André REICHARDT , Sénateur du Bas-Rhin

Loi de programmation militaire 2014-2019 : je souhaite une redynamisation de la Brigade Franco-Allemande

Brigade franco-allemandeLe Sénat a adopté le projet de loi de programmation militaire pour les années 2014 à 2019.

Un amendement important pour la Brigade Franco-Allemande (BFA) et que j’ai cosigné, a notamment pu être adopté.

Dans cet amendement, est saluée la contribution de la BFA à l’effort de coopération européenne en matière de défense. Puis il est indiqué que « sa redynamisation, au travers d’un engagement opérationnel accru, pourrait d’ailleurs constituer le socle d’un approfondissement de la politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne. »

Je me félicite de l’adoption de cette disposition.

Créée en 1989 à l’initiative du Président François Mitterrand et du chancelier Helmut Kohl, la BFA est le symbole fort de la réconciliation franco-allemande. Elle dispose de réelles capacités de combat, avec près de 6000 hommes, dont 1 500 Français et 4 500 allemands, répartis sur cinq sites différents, en France et en Allemagne. Seulement, les différences dans les règles d’engagement de part et d’autre du Rhin ont compliqué son déploiement sur des théâtres d’opérations extérieurs, même si ses personnels ont été envoyés en Bosnie ou au Kosovo par exemple. Aujourd’hui, la brigade franco-allemande est largement sous-utilisée.

Pour autant, le ministre français de la Défense a récemment indiqué, lors d’un déplacement à Colmar, qu’il était “hors de question de remettre en cause l’existence” de la BFA. L’adoption en mars 2012 d’un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement français et le Gouvernement allemand relatif à la BFA avait d’ailleurs permis de conforter son existence tout en lui conférant un fondement juridique plus clair.

Alors qu’un renforcement de la coopération européenne en matière de défense est indispensable, comme l’indique le rapport annexé à la Loi de programmation militaire, une redynamisation de la brigade franco-allemande, en particulier au travers d’un engagement opérationnel en tant qu’unité constituée, pourrait contribuer de manière pragmatique à l’approfondissement des mécanismes de la politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne.

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin