Cette semaine, la sécurité des élus locaux était au cœur de l’activité parlementaire sénatoriale.
Dans le cadre des travaux de la Commission des lois, j’ai auditionné hier les représentants de l’État (Préfet et sous-préfet) du territoire de Saint-Brévin-les-Pins, dont le Maire, Yannick MOREZ, a été victime d’atteinte à la personne et à ses biens.
Il en ressort qu’effectivement ce maire était fondé à ne pas ressentir le soutien personnel des représentants de l’État qu’il attendait.
Il est inadmissible de constater que les élus locaux, en particulier les maires du fait de leur grande proximité avec nos concitoyens, sont confrontés dans l’exercice quotidien de leurs mandats, à une montée en puissance de la violence : quelle qu’en soit l’expression (injure, agression physique, menace …), elle est inacceptable !
Atteindre un élu, c’est atteindre la République et la fragiliser.
Dans la droite ligne de cette audition, j’ai co-signé une proposition de loi transpartisane visant à renforcer la sécurité des élus locaux et la protection des maires.
Outre des dispositions prévoyant de renforcer l’arsenal répressif en cas de violences commises à l’encontre des élus, ce texte envisage aussi d’améliorer la prise en charge des élus victimes d’agressions.
Plusieurs présidents de groupe politique au Sénat se sont associés pour la rédiger et la proposer à leurs collègues sénateurs. Bon nombre d’entre eux l’ont co-signée sans difficultés, car ce sujet est très fédérateur.
Reste maintenant à ce que cette proposition de loi soit inscrite à l’Ordre du jour de nos assemblées parlementaires afin qu’elle puisse être débattue et entrer le plus rapidement possible dans le droit positif.
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin