Mardi 23 mars, je suis intervenu lors du débat préalable au Conseil européen des 25 et 26 mars 2021. J’ai souhaité centrer mes propos sur deux points : la vaccination et le pacte de stabilité.
Chaque mois, désormais, le Conseil européen fait un point sur la gestion de la crise sanitaire. J’ai souhaité revenir sur le déploiement et la lenteur des campagnes de vaccination, induisant une défiance vis-à-vis de l’Union européenne.
« Après les cacophonies désastreuses observées lors de la première vague, ce nouvel accès de désunion montre que pour l’Europe, le risque n’est pas seulement sanitaire et économique, mais aussi politique, et que pour maintenir l’unité de ses membres, elle doit faire la preuve de sa plus-value, c’est-à-dire de sa capacité à obtenir des résultats que les États n’auraient pu atteindre en agissant seuls. » ai-je déclaré. « Il conviendra aussi de dresser dans les semaines et les mois à venir un bilan exhaustif et objectif pour tirer les leçons de ce qu’il faut bien qualifier d’échec. »
Ensuite, j’ai souhaité aborder la proposition de la Commission de proroger jusqu’à fin 2022 la clause de dérogation générale aux règles budgétaires et aux aides d’État : « Une fois l’urgence sanitaire et économique surmontée, il faudra retrouver une trajectoire des finances publiques soutenable, surtout pour les pays les plus endettés comme la France. Le pacte de stabilité et de croissance pourrait être réadapté, pour revenir à des niveaux soutenables de dépense et de dette. »
Voici le lien vers la vidéo de mon intervention :
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin