Cette semaine, j’ai interpellé le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt sur les nouvelles contraintes qui pèsent sur la profession des bouchers-charcutiers-traiteurs en raison de la découverte récente d’un cas d’Encéphalite Spongiforme Bovine dans les Ardennes.
Ceux-ci sont dans l’obligation, de façon immédiate, de remettre les produits de catégorie 1 (colonne vertébrale des bovins de plus de 30 mois, nés et/ou élevés en France) à une entreprise agréée, générant des coûts importants pour ces entreprises, la plupart du temps, artisanales.
Dans certaines régions – et c’est le cas en Alsace – les professionnels n’ont pas le choix de l’entreprise agréée, étant donné que celle-ci est en situation de monopole. Aucune négociation de tarification n’est donc envisageable.
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin