Projet de loi énergie et climat

Dans le cadre de l’examen du projet de loi énergie et climat, en première lecture, par le Sénat le mercredi 17 juillet dernier, je suis intervenu en séance afin de soutenir et défendre deux amendements pouvant concerner l’avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Le premier de ces amendements, qui visait à interdire la fermeture de toute centrale nucléaire avant l’arrêt définitif de toutes les centrales à charbon présentes sur le territoire national aurait pu, en effet, empêcher la fermeture de la centrale de Fessenheim, annoncée par le Gouvernement, pour l’été 2020.
Malheureusement, cette mesure n’a pas été couronnée de succès.

Le deuxième, qui lui a été adopté par le Sénat, prévoit la mise en place d’une évaluation détaillée de l’ensemble de la chaîne de sous-traitance pour chaque centrale nucléaire, par le biais d’un rapport remis chaque année par l’exploitant au Ministre en charge de l’énergie et au Ministre en charge du travail, afin de déterminer le nombre d’emplois qui seraient supprimés du fait de la fermeture de ces installations.

Cet état des lieux pourrait permettre l’accompagnement de chaque entreprise prestataire concernée par la fermeture d’une centrale nucléaire, en vue du maintien ou de la diversification de ses activités, et le suivi individuel des salariés prestataires, pour assurer le maintien de leur emploi ou les préparer à la reprise d’une autre activité.

Ces interventions m’ont également donné l’occasion de rappeler à la Ministre de la Transition écologique et solidaire, Madame Élisabeth BORNE, que les acteurs locaux n’ont pas encore eu de réponse à leurs questions écrites concernant la détermination précise des moyens financiers destinés à compenser les conséquences de la fermeture de la centrale de Fessenheim.

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

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