J’ai interrogé par voie de question écrite, le Premier ministre sur la place dans l’ordre protocolaire de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, créée par décret du 12 juillet 2016.
En effet, il est surprenant que celle-ci arrive en 5ème position, derrière l’Ordre national du Mérite, mais avant des décorations plus spécifiquement militaires, telles les trois croix de guerre ou la croix de la valeur militaire.
Le Premier ministre m’a répondu que « cette place avait été arrêtée par le Président de la République après avis du grand chancelier de la Légion d’honneur », que cette médaille était « attribuée au nom du Président de la République et placée sous son autorité directe » et qu’elle n’a pas « pour vocation de récompenser des mérites, mais de reconnaître, à travers les atteintes et souffrances infligées individuellement aux victimes du terrorisme, une agression contre la Nation toute entière ».
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin