Dans la lignée de mon courrier daté du 29 novembre 2016, adressé à M. Bernard CAZENEUVE, à l’époque Ministre de l’Intérieur (voir post du 2 décembre 2016), j’ai déposé quelques jours plus tard une proposition de loi tendant à un meilleur contrôle de l’aide au retour (PPL n° 211 – 2016/2017).
Celle-ci a été cosignée par plusieurs de mes collègues du groupe Les Républicains.
En effet, dans le sillage du démantèlement du bidonville de Calais, le Gouvernement a décidé de porter à 2 500 euros le montant maximum de l’aide au retour pour les étrangers, acceptant de rentrer volontairement dans leur pays d’origine. Cela représente une augmentation conséquente du dispositif en vigueur, puisque l’allocation de base de 650 euros, qui avait déjà été augmentée une première fois de 350 euros en octobre, est désormais majorée de 1850 euros, en application d’un arrêté du ministère de l’Intérieur du 9 novembre 2016.
Face à la détresse des migrants, il faut savoir raison garder. Pourquoi devraient-ils repartir dans leur pays avec un pécule supérieur au revenu minimum perçu par un citoyen français ?
La proposition de loi a donc pour objet de plafonner le montant maximal de l’aide au retour à hauteur d’un mois de Revenu de Solidarité Active (RSA).
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin