J’ai présenté, cette semaine, en Commission des Affaires européennes, conjointement avec Jacques BIGOT, une proposition de résolution européenne et un avis politique sur le mécanisme de protection civile de l’Union européenne.
Dans ce domaine de la protection civile, les Etats ont mis en place une mutualisation de leurs moyens à l’échelle européenne. Toutefois, ce dispositif se heurte à deux principales difficultés : la place excessive réservée au volontariat et la multiplication des catastrophes naturelles qui fait que seule la moitié des demandes d’aides a été satisfaite.
Face à ce constat, la Commission européenne a proposé :
– La mise en place d’une réserve spéciale de ressources opérationnelles (intitulée rescEU), quand les capacités nationales sont débordées,
– Une prévention et une préparation accrues face à la multiplication des catastrophes naturelles auxquelles nous sommes de plus en plus souvent confrontés.
Dès lors, la proposition de résolution européenne et l’avis politique présentés en Commission des Affaires européennes partagent l’économie générale du dispositif, mais insistent sur plusieurs points d’attention, relatifs en particulier au fonctionnement du centre de coordination de Bruxelles, au caractère effectivement supplémentaire des moyens acquis au titre de la réserve européenne, à la visibilité de l’intervention européenne ou encore à la formation.
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin