Les critiques portant sur une éventuelle instrumentalisation politique de la réaction au refus de rattrapage des 14h fériées le Vendredi Saint et la Saint-Étienne ne sont pas acceptables.
En premier lieu, j’ai personnellement pris la précaution de sensibiliser le Premier ministre sur la question, pour lui permettre de prendre la vraie mesure du dossier, avant que l’affaire ne prenne de l’ampleur. Comme il avait vécu plusieurs années en Alsace, je pensais qu’il comprendrait… Comme rien n’a bougé et que le Vendredi Saint approchait, j’ai pensé qu’il était opportun de médiatiser la question.
Ensuite, affirmer que les 2 jours fériés ne sont pas mis en cause n’est pas sérieux ! En effet, si ces 2 jours doivent désormais être rattrapés, ne faut-il pas s’attendre à ce que des voix s’élèvent pour demander à travailler ces 2 jours ?
Certains, pour qui ces jours fériés ne signifient rien sur le plan religieux, préféreront choisir eux-mêmes les jours de congés qui leur conviennent. Il suffit de voir ce qu’il s’est passé pour le jour de solidarité fixé initialement le Lundi de Pentecôte.
Pour ma part, je persiste et signe : il est tout à fait inadmissible qu’un débat sur ces 2 jours fériés n’ait pas eu lieu au Parlement. On aurait d’ailleurs dû en parler au sein de la Commission du droit local, si celle-ci avait été vraiment reconstituée…
Nous verrons bien, dans les temps qui viennent, si les Alsaciens se laissent faire…
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin