La Lettre sénatoriale d’André REICHARDT, N°4

Découvrez le compte-rendu de l’activité parlementaire d’André REICHARDT à travers le 4ème numéro de sa lettre d’information sénatoriale, datée de septembre 2013.

Vous pouvez ouvrir et consulter cette lettre d’information en cliquant sur l’image ci-dessous, ou télécharger le document au format PDF :

Newsletter André REICHARDT N°4 septembre 2013

Menace sur les lycées strasbourgeois : ma question d’actualité au Ministre de l’Intérieur Manuel VALLS

QO André Reichardt Cybermenace

Ma question s’adresse à Monsieur Manuel VALLS, Ministre de l’Intérieur.

Monsieur le Ministre,

Il y a quelques jours à peine, dans le cadre des questions cribles sur le terrorisme, je vous interrogeais sur les mesures à prendre pour tenter de contrôler les flux internet et les réseaux sociaux.

À Strasbourg, nous venons d’être rattrapés par cette dangereuse réalité. Les lycées sont en effet l’objet d’une menace proférée depuis un cybercafé de la cité. Le soir du 14 mai dernier, un internaute anonyme a publié un long message intitulé « Tout s’arrête bientôt » sur le forum d’un site web dans lequel il annonce son intention de commettre un massacre dans un établissement scolaire à l’aide du semi-automatique de son oncle.
Si le dispositif de sécurisation des établissements scolaires concernés s’est heureusement mis en place rapidement et il en convient d’en remercier notamment M. le Préfet du département, M. le Procureur de la République et les forces de police et de gendarmerie concernés, il est clair que la menace ne doit pas être considérée comme évacuée et que plusieurs questions se posent à cet égard.

En premier lieu, même s’il ne faut surtout pas en rajouter dans de telles circonstances, il est indispensable de rassurer la population alsacienne, et tout particulièrement les parents et les élèves des établissements scolaires concernés, quant à la sortie prochaine de cette situation de crise. À ce jour, deux pistes ont d’ores et déjà été exploitées par les enquêteurs, mais les personnes incriminées ont été mises hors de cause. Sans mettre en cause la nécessaire confidentialité de l’enquête, pouvez-vous nous donner, M. le Ministre, quelques informations à cet égard ?

Ensuite, plus de 500 policiers et gendarmes sont mobilisés au quotidien pour sécuriser les établissements menacés. Ce sont bien entendu autant d’effectifs qui manquent sur d’autres champs auxquels ils sont normalement affectés… Comment ces absences sont-elles compensées ?

Les cybercafés, comme les cartes prépayées, constituent une zone de totale liberté, qui permet dès lors tous les abus, dont celui-ci. N’y a-t-il pas lieu, M. le Ministre, de renforcer les outils de veille électronique, notamment dans ces cybercafés, voire d’instaurer une obligation d’identification des usagers de ces lieux et outils ? Et pour être encore plus efficace dans le contrôle des flux internet, ne faut-il pas doter nos services de police judiciaire et du renseignement de moyens humains supplémentaires particulièrement formés et aguerris au contrôle des nouveaux moyens de communication ?

Telles sont, M. le Ministre, les questions que m’inspire cet événement survenu dans mon département et auxquelles je vous remercie de bien vouloir répondre.

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

Lutte contre le terrorisme : j’interroge le Gouvernement


André Reichardt, Sénateur du Bas-Rhin… par Groupeumpsenat
J’ai interpellé jeudi le Ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls, sur la politique gouvernementale de lutte contre le terrorisme, et plus particulièrement sur l’outil de propagande, de radicalisation et de recrutement qu’est devenu Internet.

« Quelles sont aujourd’hui les orientations du gouvernement quant à la politique à mener en ce qui concerne la prolifération et le contrôle de certains réseaux Internet par les groupuscules terroristes ? » a-t-il demandé. « Et quels sont les moyens qui pourraient être mis en œuvre pour limiter les actions de ces groupuscules? »

Manuel Valls s’est dit conscient que la lutte contre le terrorisme devait toujours s’adapter, celui-ci ayant souvent un train d’avance sur la loi, et a mentionné devoir « dialoguer davantage avec les Américains » dont les conceptions sur ces questions diffèrent des nôtres en raison de leur premier amendement.

Selon moi, « la lutte contre le terrorisme, dont nous devons faire une priorité nationale, doit être dotée de moyens suffisants. Tout ce qui peut être fait pour mieux contrôler les flux sur internet doit l’être. »

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

Question au gouvernement sur l’abandon du Grand Contournement Ouest de STRASBOURG

J’ai interpellé Frédéric CUVILLIER, Ministre délégué chargé des Transports, sur l’abandon du GCO, Grand Contournement Ouest de Strasbourg. Voici la question que je lui ai posé :

« Le projet de Grand Contournement autoroutier à l’Ouest de Strasbourg, un projet de grande ampleur, vital pour le développement de la région Alsace, semble avoir été abandonné pour des raisons politiques, et sans aucune concertation avec le Conseil Régional et les deux départements alsaciens.

Le gouvernement précédent avait donné son feu vert, le contrat de concession était sur le point d’être signé, les travaux devaient commencer prochainement, quand brutalement, au lendemain des récentes élections, le gouvernement a décidé l’abandon du projet.

Cette décision est un coup dur pour l’accessibilité de la région toute entière et tout particulièrement pour l’économie alsacienne. Elle est également un vrai problème de santé publique pour tous les riverains des autoroutes A4 et A35 qui ont à souffrir des pollutions atmosphériques engendrées par elles…

Ainsi, je vous demande, Monsieur le Ministre chargé des Transports, pour quelles raisons le projet actuel a-t-il été abandonné, s’il est concevable de le reprendre rapidement et à quelles conditions et, dans la négative, quelles mesures le Gouvernement envisage-t-il de prendre pour non seulement régler le problème d’encombrement et de desserte de Strasbourg mais aussi améliorer durablement l’accessibilité routière de la région Alsace ? »

J’attends la réponse du gouvernement.

 

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin